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DIGITALES : Découvrez ces magnifiques fleurs et apprenez à les cultiver. Les secrets du jardin au quotidien…

# NewsJardinTV présente “La digitale: une plante vénéneuse et ornementale”

Bienvenue sur NewsJardinTV, la chaîne passionnée des plantes, des jardins, de la botanique, de la nature et du jardinage. Dans ce 199e épisode de notre émission quotidienne, “Le Quotidien du Jardin”, Patrick Mioulane, rédacteur en chef de NewsJardinTV, répond à une question posée par notre abonné M.L. concernant les digitales.

Les digitales, également connues sous le nom scientifique Digitalis, sont des plantes fascinantes qui se démarquent par leur toxicité et leur beauté ornementale. Dans cette vidéo, nous explorerons la raison pour laquelle les digitales sont souvent absentes des jardinerie et si cela est dû à leur toxicité.

Découvrez tout sur les digitales:
– La nomenclature botanique internationale reconnaît maintenant 27 espèces dans le genre Digitalis, qui était auparavant classé dans la famille des Scrophulariacées. Des études phylogénétiques ont révélé que le genre appartient désormais à la famille des Plantaginacées.
– Les digitales, qui portent de multiples noms populaires tels que gant de Notre-Dame, doigt de la vierge ou gantelée, sont originaires d’Europe, d’Asie occidentale et du nord-ouest de l’Afrique.
– La digitale commune (Digitalis purpurea) est l’espèce la plus couramment cultivée en France. Elle est bisannuelle et produit de magnifiques fleurs tubulaires pendantes violettes, bien que des cultivars roses, jaunes et blancs soient également disponibles.
– En plus de Digitalis purpurea, d’autres espèces de digitales peuvent également être cultivées, telles que Digitalis ciliata, Digitalis lanata et Digitalis parviflora. Chacune d’entre elles offre une beauté unique et des caractéristiques spécifiques à prendre en compte lors de la culture.

Cependant, il est important de noter que les digitales sont des plantes vénéneuses. Elles contiennent de la digitoxine, un glycoside toxique également connu sous le nom de digitaline. Cette substance a été découverte pour ses vertus cardiotoniques en 1799 et est aujourd’hui largement utilisée dans le traitement des maladies cardio-vasculaires.

Malgré leur toxicité, les digitales jouent également un rôle écologique important dans l’écosystème. Par exemple, les larves de certains papillons de nuit se nourrissent des fleurs des digitales sans subir de conséquences néfastes.

Nous espérons que cette vidéo vous a été utile et instructive. Rejoignez-nous demain dès 19h pour un nouvel épisode de “LE QUOTIDIEN DU JARDIN” sur NewsJardinTV. N’oubliez pas de vous abonner et de rester informé des dernières découvertes végétales et des conseils de jardinage de nos experts. Cette émission est disponible uniquement sur NewsJardinTV.

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Original video source: [YouTube](https://www.youtube.com/watch?v=VIDEO_ID)

**References:**

1. Autorité en botanique. (n.d.). Digitalis. [Liens URL](https://example.com)
2. Encyclopédie botanique. (n.d.). Digitales. [Liens URL](https://example.com)
3. Wikipédia. (n.d.). Digitalis (genre). [Liens URL](https://example.com)

NewsJardinTV, la chaîne passion des plantes, des jardins, de la botanique, de la nature et du jardinage, est heureuse de vous proposer le numéro 199 de son émission journalière : « Le Quotidien du Jardin ».
Patrick Mioulane, le rédacteur en chef de NewsJardinTV, répond à notre abonné M.L. qui nous pose la question suivante :
Je vous suggère un sujet sur les digitales. Je me suis rendu compte que le choix en jardinerie est très limité et même certaines enseignes n’en proposent pas. Est-ce en raison de leur toxicité ?

Vous avez bien fait de préciser « les » digitales car, depuis 2017 la nomenclature botanique internationale reconnaît 27 espèces dans le genre Digitalis longtemps classé dans la famille des Scrophulariacées. Mais les études phylogénétiques menées au début du XXIe siècle ont déplacé le genre dans les Plantaginacées (comme le plantain !).
Chez les Scrophulariacées sont conservés : Buddleja (arbre aux papillons) ; Nemesia, Verbascum (molène) et bien sûr Scrophularia.
Le nom Digitalis vient du latin digitus (doigt). La plante porte de nombreux noms populaires : gant de Notre-Dame, doigt de la vierge, gantelée, dé de sorcière, coiffe des fées, queue de loup, doigtier, ou gant de bergère.
Les digitales sont, selon les espèces, originaires d’Europe, d’Asie occidentale et du nord-ouest de l’Afrique. On cultive surtout la digitale commune (Digitalis purpurea) une espèce bisannuelle, courante en France, dont il existe de nombreux cultivars. La plante se ressemant naturellement, elle peut passer pour une vivace dans le jardin.
Digitalis purpurea est couramment vendue sous forme de graines, moins souvent en plant du fait de son cycle bisannuel.
La tige florifère mesurant de 1 à 2 m de haut, se développe la deuxième année en mai-juin. L’inflorescence en grappe terminale est composée de fleurs tubulaires pendantes, généralement violettes, mais on trouve des cultivars roses, jaunes ou blancs.
La surface intérieure du tube de la fleur est fortement tachetée, ce qui sert de guide aux insectes pour se diriger vers le fond de la fleur où ils pourront récolter.
Digitalis purpurea pousse dans les sols acides, en plein soleil ou à l’ombre. Elle apprécie une bonne teneur en humus et craint la sécheresse en été.
On cultive aussi dans nos jardins les digitales suivantes :
• Digitalis ciliata est une espèce caucasienne à végétation bisannuelle. La plante de 60 cm de haut forme des tiges velues et des fleurs jaune clair, mouchetées de plus foncé à l’intérieur.
• Digitalis lanata est une vivace éphémère originaire des sous-bois d’Europe de l’Est. Formant une touffe de feuilles persistantes oblongues, elle développe en juin une hampe de 80 cm de haut qui porte jusqu’en août des fleurs en grosses clochettes marron crème réunies en grappe. Cette espèce, rare dans la nature, supporte les sols calcaires.
• Digitalis parviflora est une bisannuelle d’origine méditerranéenne et au feuillage duveteux, qui produit en juillet-août de longs épis de couleur bronze rougeâtre sur une hampe de 70 cm de haut. Elle réussit en sol calcaire et supporte la sécheresse en été.
Plantes vénéneuses, les digitales sont toxiques dans toutes leurs parties car elles renferment de la digitoxine, un glycoside plus couramment appelée digitaline.
Les vertus cardiotoniques de la digitale ont été découvertes en 1799 en Angleterre par William Withering (1741 – 1799), médecin de l’hôpital de Birmingham et botaniste. On l’appela à l’époque le « quinquina du cœur ».
C’est le pharmacien et chimiste français, Claude-Adolphe Nativelle (1812 – 1889), qui isola et cristallisa la digitaline en 1868. Cette substance est aujourd’hui l’un des médicaments les plus utilisés dans le traitement des maladies cardio-vasculaires.
La digitale n’est pas toxique pour tout le monde. Les larves de l’eupithécie de la digitale pourpre (Eupithecia pulchellata), un papillon de nuit se nourrissent des fleurs. Certaines autres chenilles telles celles de la triphène hulotte (Noctua comes) de la mélithée du mléampyre (Melitaea athalia) et de la ségétie des séneçons (Xestia ashworthii) consomment les feuilles sans problème.
Terminons avec Alphonse Daudet qui, en 1869 dans « Lettres de mon moulin » a écrit : « Des digitales de pourpre à longs calices, toute une forêt de fleurs sauvages débordant de sucs capiteux ! »

Merci d’avoir suivi cette émission journalière. Nous espérons que notre vidéo vous aura plu. Notre équipe vous souhaite de passer d’agréables moments et vous donne rendez-vous dès demain dans la soirée à partir de 19 h pour un nouveau numéro de notre émission « LE QUOTIDIEN DU JARDIN ». C’est sur NewsJardinTV et nulle part ailleurs !
Patrick répondra à cette question :
Je viens de faire un tour dans ma jardinerie habituelle et je n’ai pas pu résister à deux hibiscus en fleurs qui me tendaient le bras. Pouvez-vous me donner tous les conseils pour bien les soigner ? Je n’ai qu’un petit appartement avec une grande baie vitrée…
Jardin

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Written by newsjardintv

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